Bonjour Monsieur,
Dans l'état des connaissances actuelles, il est encore compliqué de quantifier exactement l’absorption de carbone dans les sols. Nous avons utilisé l'outil ALDO de l'ADEME qui reprend des facteurs de séquestration annuelle (flux) et de stock de carbone de diverses sources (détaillées à la fin de ce message).
Vous pouvez trouver de la documentation sur ce sujet dans l’étude de l’ADEME "Comprendre la place du carbone dans les sols" :
https://www.ademe.fr/carbone-organique- ... ion-climat.
Comme vous le soulignez, le stock de carbone dans les cultures peut être favorisé par des bonnes pratiques particulières (reliées aux techniques d'agriculture de conservation des sols), il y a des détails pages 18 et 19 de ce document. Le non labour en particulier permet d'augmenter le stock de carbone dans les sols. Sur l'agriculture biologique, les avis ne sont pas tranchés car elle peut être faite de manière industrielle ou bien de manière conservatrice pour les sols.
Du fait du manque de données sur les bonnes pratiques actuelles dans les cultures du territoire (comme l’enherbement des vignes) nous n'avons pu prendre en compte que la séquestration annuelle dans les forêts du territoire.
Quant au stock de carbone (différent de absorption annuelle car c'est une quantité absolue), sont prises en compte les données suivantes :
• Données stocks de carbone des sols par occupation et zone pédoclimatique ( source : GIS Sol– Données issues du réseau de mesures de la qualité des sols (RMQS). Echantillonnage réalisé entre 2001 et 2011)
• Données de stocks moyens de carbone par ha de la litière (Source : Compte rendu de l’Académie d’Agriculture de France – Vol. 85, n°6, 1999)
• Données de stocks moyens de carbone par ha de la biomasse hors forêts par inter région (Source : IFN/FCBA/SOLAGRO – Biomasse forestière, populicole et bocagère disponible pour l'énergie à l'horizon 2020, Novembre 2009)
• Données de stocks moyens de carbone par ha de la biomasse de la forêt par composition (feuillus, mixtes, conifères, peupleraies) et par Grande Région Ecologique (GRECO) (Source : Etude IGN "puits de CO2 des forêts françaises", volet 1, 2018)